Et si une simple décision pouvait tout changer ?
Même si la
présence, notre nature est là depuis toujours, elle est souvent fortement
occultée ou déviée dans le début de notre parcours sur terre et ces voiles
posés sur la conscience demeurent un long moment, voire parfois jusqu'au passage
qu'on nomme la mort.
Certains disent que tout est écrit d'avance, ce qui serait à mon sens, tout à fait déprimant, un « à quoi bon alors...» se présenterait assez rapidement.
Pourtant il semblerait que nous puissions à un certain niveau, participer activement à notre parcours et finalement le rendre plus doux.
Et si tout dépendait au final d'une décision comme : « Je décide d'être heureux(se) » ou « Je décide d'être libre » ou « Je dis oui à tout ce qui se présente ».
Décider de quitter le drame.
Comme une réorientation du regard, un changement de point de vue.
Comme décider de mettre notre focus sur l'appel de notre cœur, manifestation de l'espace infini que nous sommes.
Comme décider de mettre de côté notre volonté personnelle et de laisser la vie nous traverser, nous inviter, nous inciter.
Laisser la vie nous malaxer, nous travailler tel un sculpteur et son bloc de terre ou d'argile jusqu'à ce que l'œuvre se révèle sous ses doigts.
Cette décision de changement de regard nécessite durant un temps des efforts, des rappels réguliers, des réajustements, un peu comme un entrainement qui permettrait à force de répétition, une reprogrammation rendant visibles puis obsolètes tous les anciens programmes et modes de fonctionnement occultants notre nature.
En tant qu'humains nous avons la chance au travers de nos sens de pouvoir ressentir dans notre corps l'expérimentation consciente de la conscience se reconnaissant elle-même.
Et il semblerait que cela puisse être vécu tel un jeu où la proposition serait :
« Si j'étais la conscience, la vie, la source...comment cette situation, cet évènement serait vu, vécu ? »
« Si j'étais cet espace infini dont toutes les sagesses parlent depuis la nuit des temps, comment tout ce qui m'entoure dans l'instant serait vu ou vécu ? »
Je vous partage ici mon terrain de jeu actuel :
Un camping en juillet dans les Landes avec tout ce que cela implique, et tout ce que j'aurais fui à grandes enjambées auparavant pour ne pas avoir à ressentir ce que cela active ou réveille en moi.
C'est à cet endroit que nous pouvons participer, tout simplement en cessant de fuir, en décidant de nous placer face à nous-même avec bienveillance et sans complaisance, l'élan du cœur bien présent.
Ici la décision posée est de vivre chaque moment qui dérange ou confronte depuis l'espace qui est accueil par nature, juste de poser l'intention de voir avec les yeux du cœur, de dénicher dans chaque situation l'amour et toutes les formes particulières qu'il peut prendre pour nous rappeler à nous-mêmes.
L'amour est vraiment partout.
Décider de nous engager pleinement dans l'expérience est le plus beau cadeau que nous puissions nous faire.
Belle journée à toutes et tous.