Promenade avec Tao
J'observe Tao d'un coup ralentir et prendre le temps de marcher (ce qui est assez rare pour lui), nous sommes sur un chemin où ils ont récemment broyé des ajoncs et pour les coussinets délicats de Tao, bah ça pique.
Il y a douleur donc tout naturellement, il ralentit et est plus attentif à son environnement. Au lieu de foncer tête baissée, il sent, il renifle, il observe.
De la même façon, lorsque nous ressentons une douleur physique, c'est souvent une invitation à ralentir ou carrément s'arrêter "pour porter attention à".
La douleur n'est pas là pour que l'on focusse sur elle et prendre toute la place, non, elle est là pour nous inviter à déplacer notre attention, pour la décoller de l'endroit où elle était engluée pour ouvrir notre champ de vision.
La douleur est une excuse, un prétexte, un clin d'oeil, un "eh oh, tu es où, là maintenant ?
Es tu bien là?"